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le bonheur
21/06/2007 11:35
Que sait-on au juste du bonheur ? On pense que c’est quelque chose qui frappe en plein cœur Mais peut-on certifier que l’on en a besoin ? Moi je sais que sans lui il ne me reste rien. Peut-on prouver que ce besoin soit justifié ? Que l’être humain a tant besoin d’aimé On emploie le pluriel presque partout Mais au singulier on a guère besoin de nous On espère dialoguer se confier être mieux protégé Mais on se retrouve seul, mains tendues dans l’obscurité Et ce désir devient plus fort encore Pareil a l’envie mais où s’installe le remord ? Peut-on parler d’amour sans mentir ? Peut-on parler sans souffrir ? Mais moi je sais que si je ne t’aimais pas J’aurais si mal tout au fond de moi On parle d’une chose qu’on ne connaît pas On hésite a donner on a peur de soi. Et on se suffit on crois que c’est beau On garde tout de peur de n’avoir plus rien On s’enlise d’avantage, le vide au fond des mains Mais on élimine tout ce qui est « d’Amour « On est face à soi dans un miroir éternel Pouvant croire ainsi que la vie est belle Mais on sait que c’est faux et qu’il n’en est rien Qu’on a tout perdu sans aller bien loin Se sentir égaré sans vouloir lutter Se sentir méprisé, même abandonné On n’a rien laissé mais on voudrait tout Que les autres souffrent toujours après nous On est égoïste d’un trésor sans valeur D’une pierre trop lourde a la place du cœur Alors on s’évade aussi bien qu’on peu C’est toujours ce qu’on a cru de mieux Et si des larmes coulent sur des joues Ce n’est jamais les nôtres les autres on s’en fout Pouvant croire alors que si bien protégé Il ne pourra plus jamais rien nous arriver Quel malheur, quelle souffrance transperce nos coeurs A force d’être prisonnier pour ne pas avoir peur Crier enfin que vous voulez tout comprendre Même si vous ne pourrez jamais apprendre Il y a trop de misères trop de cœurs qui saignent Trop de larmes qui coulent et qui font si mal Trop de paroles perdues détruisant le moral Donnez vous la tendresse nécessaire pour lutter Donnez vous enfin la force d’exister.
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